IPSOMED – 6 juillet 2019 – La psychosomatique de l’enfant

  • Post category:Partenaire

4eme RENCONTRES DE L’INSTITUT
PSYCHOSOMATIQUE MÉDITERRANÉE

Le 6 juillet 2019 – La psychosomatique de l’enfant

Incapacité à dire non, rage destructrice et somatisation

HOTEL AQUABELLA
2 rue des étuves
13100 Aix en Provence

Intervenants :
Jacques MIEDZYRZECKI
Myriam BOUBLI
Jean-Claude ELBEZ
Présentation clinique :
Hélène CASANOVA

 

Renseignements et inscriptions : bulletin à imprimer

ARGUMENT

« L’enfant et son corps » de Léon Kresler, Michel Fain et Michel Soulé, paru en 1974, constitue pour beaucoup l’acte de naissance de la psychosomatique de l’enfant. Pierre Marty, très vite, très tôt, a considéré l’enfant comme source du développement de ses concepts en psychosomatique et à ce titre il s’est entouré de psychanalyste d’enfants tels que M. Fain, Denise Braunchweig et bien sur Léon Kreisler. Comme le rappelle en permanence Gérard Szwec, la psychosomatique de l’adulte et celle de l’enfant ce sont toujours retrouvées entremêlées, l’une nourrissant l’autre et vis et versa. Que l’on s’interroge sur l’enfant dans l’adulte (Gérard Szwec 1994), sur les sources des désorganisations chez l’adulte où sur l’enfant malade, c’est cet entremêlement théorico-clinique que l’on retrouve.

Il n’y a pas de corpus conceptuel véritablement spécifique à la psychosomatique de l’enfant par rapport à la psychosomatique de l’adulte et pas, non plus, de spécificité technique de la psychosomatique de l’enfant par rapport à la psychanalyse de l’enfant. Alors, la psychosomatique de l’enfant existe-t-elle ? Et si elle existe, comment et en quoi existe-t-elle ? Pourtant, nous savons tous que le travail psychique avec un enfant malade est une expérience très particulière, qui mobilise en nous des secteurs de notre être très particuliers. La difficulté à trouver les spécificités d’une telle clinique est liée, aussi, à cet univers en deçà des mots qui a toujours mis très en difficulté la psychanalyse dans son ensemble, particulièrement en France. Sans doute que la place prépondérante donnée à la représentation, la mentalisation et le préconscient en psychosomatique n’y est également pas pour rien.

Les trois organisateurs psychiques décrits par Spitz semblent cependant constituer des étapes importantes de l’organisation psychique de l’enfant en psychosomatique. Par exemple, l’angoisse du 8éme mois, connue comme la peur de l’étranger dans la reconnaissance de soi et de l’autre, a ouvert, à P. Marty ses recherche sur « la relation d’objet allergique ». Gérard Szwec, à partir du troisième organisateur, la capacité à dire « NON » par le geste et par le mot, va nous proposer ses élaborations théorico-cliniques ainsi que ses conséquences en psychosomatique de l’enfant.